Les 4 Royaumes
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Chronique numero quatre : le neant Empty Chronique numero quatre : le neant

Jeu 20 Fév - 11:14
Je commençais la lecture du journal...mes mains tremblaient et mon cœur avait l’appréhension de ce que j’allai découvrir...

Dans les temps premiers, des élus avaient pu parler en rêve avec les Grands maîtres, mais un événement s’était produit.
La grande Cité de pierres avec ses monolithes et ses sépulcres avait été engloutie par les flots,et les eaux profondes, emplies du mystère primal que même les pensées ne peuvent traverser avaient rompu la communication spectrale.
Cependant le souvenir ne s’éteignit pas et les grands prêtres affirmèrent que la cité se relèverait un jour,quand les astres seraient bien alignés.
Alors,des entrailles de la terre, apparaîtraient les esprits noirs, immondes et obscurs, pleins de rumeurs incertaines qu’ils avaient recueillies dans les cavernes au-delà des fonds maritimes oubliés...

Je m' interrompit brusquement pour reprendre mon souffle...

Pour revenir au Culte, il pensait que son centre se trouvait dans les déserts d’alvein, là où ankta, la Cité aux Piliers, rêve,dissimulée et inviolée.
Le Culte n’avait aucun rapport avec la sorcellerie des tours et était pour ainsi dire inconnu au-delà du cercle de ses adeptes.
Aucun livre ne l’avait jamais évoqué, bien que l'immortel affirmât qu’il y avait des phrases à double sens dans les pensées du prêtre fou, Alhazred, que les seuls initiés savaient déchiffrer,et particulièrement le verset suivant:

« N’est pas défunt, qui repose pour l’éternité . En d’étranges ères, la mort elle-même peut trépasser « 

Je l’étudiai longuement et minutieusement. C’était un objet d’une facture magnifiquement sinistre, recelant le même mystère impénétrable, la même ancienneté inimaginable et terrible, la même étrangeté surnaturelle de la matière qui m’avaient déjà frappés dans la miniature. Le sage m’avoua que pour les géologues, elle constituait un véritable casse-tête, et qu’ils étaient prêts à jurer qu’aucune pierre de la sorte n’existait.
Je songeai en frissonnant à ce que le vieux prêtre m'avait confié à propos des Grands maîtres sombres : «Ils étaient venus des étoiles en apportant leurs statues.

Je pense que seul le sommet de la montagne couronné par l’ignoble citadelle monolithique était sorti des eaux. Et quand j’imagine l’étendue du reste qui couve en dessous, j’ai presqu’envie de mettre tout de suite fin à mes jours.

Ansen et ses hommes restèrent interdits devant la majesté cosmique de cette Cite dégoulinante, havre d’anciens démons et ils ont dû deviner par eux-mêmes que ce n’était pas une chose de ce monde ou de quel qu’autre endroit censée.
La stupéfaction face à la taille incroyable des blocs de pierres verdâtres, à la hauteur vertigineuse du grand monolithe sculpté et à l’identité stupéfiante entre les statues colossales et les bas-reliefs et l’étrange figurine trouvées dans son écrin maudit
Sans rien connaître du futurisme, ansen parvient à l’évoquer lorsqu’il parle de la cité.
Car plutôt que de décrire ses structures et ses bâtiments, il insiste sur l’impression générale que laissent les vastes angles et les surfaces de pierre ,surfaces bien trop gigantesques pour appartenir à quoique ce soit de convenable et de censé pour cette terre et sur les horribles images et hiéroglyphes sacrilèges.
Je mentionne sa description des angles parce qu’elle me rappelle quelque chose des rêves que le sage m’avait racontés. Il disait que la géométrie de ce lieu onirique était anormale, non-mathématique, qu’elle avait un parfum répugnant de sphères et de dimensions qui nous sont étrangères.

Ansen et ses hommes accostèrent sur la rive pentue et boueuse de cette monstrueuse Acropole et grimpèrent sur des blocs de pierres titanesques et glissants qui ne pouvaient être les marches d’un escalier bâti pour des mortels.
Le soleil lui-même semblait apeurer...

La cite même semblait déformé dans le ciel lors qu’aperçu à travers les miasmes polarisants qui jaillissaient de cette perversion trempée par la mer et une angoisse, une menace difforme, se dissimulaient, concupiscentes dans les angles insaisissables de ces pierres taillées, où un second coup d’œil dévoilait la concavité alors que le premier avait affirmé la convexité

Le premier qui escalada le pied du monolithe poussa un cri à ce qu’il venait de découvrir.
Les autres suivirent et observèrent avec curiosité l’immense porte de bois sculptée d’un dragon-pieuvre à présent familier,en bas-relief.
Cela ressemblait, écrit ansen, à une grande porte de grange et chacun pensa qu’il s’agissait bien d’une porte à cause du linteau, du seuil et des montants ornés, bien que personne ne sut exactement si elle s’ouvrait à plat comme une trappe ou en oblique comme une porte extérieure de cave. La géométrie de cet endroit était complètement fausse. Personne n’était certain que la mer et le sol étaient à l’horizontale et la position relative de tout le reste en paraissait fantasmatiquement changeante.

A l »ouverture de la porte Il y eut une sensation de tourbillons spectraux dans les abîmes liquides de l’infini, de chevauchées vertigineuses sur les queues des comètes à travers les univers tournoyants et de plongeons hystériques de l’enfer vers la lune puis de retour vers l’enfer, animés par le chœur hilare des anciens dieux difformes et des lutins du Tartare, aux ailes de chauve-souris, verts et moqueurs...

Dieu aimant.. protège nous..
Le néant...
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